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LAMOUROUX PATRICK

De la danse contemporaine, j’ai appris la possibilité de la présence du corps, même dans l’immobilité apparente la plus totale. L’arrêt, c’est le mouvement à la vitesse zéro mais c’est du mouvement quand même. Des arts martiaux, j’ai peu à peu appris la patience et le calme dans l’action. Rien de fort et de tranchant ne se fait dans la précipitation. Des voyages, notamment en Asie du Sud Est, j’ai appris l’urgence d’ouvrir les yeux et le cœur, sur le monde et sur les autres. Inspirer à pleins poumons en s’imprégnant de l’air environnant avant de s’inspirer de quoi que ce soit. Je cherche, au travers de la sculpture, à retrouver la tension du mouvement, ce qui va suggérer la vie qui y est contenue. Les états qui pourraient s’y nicher. Je tente d’explorer les équilibres et les dynamiques, dans les personnages ou les volumes, quelles que soient mes sources d’inspiration.